Renouveau du domaine de La Grange Le Roy : une réunion publique sous le signe de l’enthousiasme !
A la veille de l’enquête publique dédiée au projet de réhabilitation du domaine de La Grange Le Roy, l’équipe municipale et la SAFER ont organisé samedi 5 mai une réunion
d’information et d’échanges pour présenter le projet. Près de 40 Grisyssoliens et Grisyssoliennes ont répondu présents pour cette matinée placée sous le signe de l’enthousiasme.
Après une première découverte du projet au travers de l’exposition installée dans la salle polyvalente de la commune, la quarantaine de participants s’est vue présenter l’état actuel du site ainsi que les différentes composantes du renouveau du domaine de La Grange Le Roy.
Un premier temps en salle qui a été l’occasion pour M. Jean-Marc Chanussot, Maire de Grisy-Suisnes, de rappeler l’historique du site entre les années 1970 à 1990 (opérations privées sans surveillance des pouvoirs publics, échecs de premiers projets de réhabilitation…) et mettre ainsi en lumière les diverses causes de l’état actuel du domaine. Dénaturé depuis plus de 20 ans, il est aujourd’hui constitué de 55 hectares de parc, château et communs à l’abandon, mais aussi de friches et dépôts illicites de déchets.
Souhaitant redonner un nouveau souffle à ce site, la Municipalité s’est ainsi rapprochée de la SAFER en 2012 pour engager une démarche de réflexion en vue de la réhabilitation du parc, d’un point de vue tant patrimonial qu’environnemental.
Présenté par la SAFER, le projet retenu vise à redonner vie au site sous toutes ses composantes : culturelle à travers une fondation d’art numérique, paysagère via la réouverture d’une perspective du XVIIIè s., mais aussi agricole grâce à la prochaine plantation de noyers. Un projet équilibré et innovant, qui sera enfin mis en valeur par l’aménagement de liaisons douces entre les villages, le bourg et le domaine.
A la suite de cette première présentation, une séance d’échanges avec les Grisyssoliens a été animée afin de répondre à leurs questions et recueillir leurs avis. Trois sujets ont principalement attiré l’attention du public : l’environnement, qu’il s’agisse du traitement des pollutions actuelles ou de la protection des espèces ou arbres remarquables ; les possibles nuisances du chantier, et notamment la question du trajet et du nombre de camions (environ 80 camions emprunteront la RD471 depuis le Nord, soit 8 camions par heure en journée) ; enfin l’équilibre économique du projet, au sujet duquel il est à noter qu’il s’autofinancera via ses différentes opérations – aucune dépense publique n’est ainsi à prévoir.
L’échange en salle s’est poursuivi sur site pour une heure d’immersion complète, entre découverte du domaine actuel et projection dans son avenir souhaité. Le tour du château a été l’occasion d’évoquer son devenir, sa future destination culturelle, ainsi que de présenter la perspective à aménager sur près de 170 mètres. Quelques pas dans les chemins forestiers du parc ont par ailleurs permis d’appréhender notamment la question faunistique, grâce à quelques explications autour des barrières anti-retour disposées en vue du chantier (permettant aux batraciens de quitter le site sans pouvoir y revenir le temps des travaux, dont la durée est actuellement fixée à 5 ans pour un lancement à l’automne).
Maintien des bâtiments historiques et nouvelles constructions contemporaines, protection des arbres remarquables, attractivité territoriale liée au projet culturel et numérique, ouverture sur son environnement par la création de liaisons douces : en salle ou sur site, de nombreux Grisyssoliens et Grisyssoliennes ont fait part de leur enthousiasme pour le projet présenté par la Ville et la SAFER.